QUESTION ICN

Nous avons choisi avec Tiffany (G.) la question suivante :

Les robots ou les algorithmes sont ou seront-ils de bons médecins ?

Voir le site de ma camarade.

robot

LES ROBOTS OU LES ALGORITHMES SONT OU SERONT-ILS DE BONS MÉDECINS ?

1. Les robots d’aujourd’hui :

a) Un robot assistant :

Le robot Xiaoyi ( "Petit docteur" en chinois) a été conçu par une équipe d'une université chinoise et de la société spécialiste de l'IA iFlytek.
Ce robot à réussi à passer le concours d'entrée de médecine et à même obtenu un très bon résultat.

Utilité : Il n'est pas destiné à être médecin mais plutôt à assister les médecins à l'hôpital.

b) Un robot chirurgien :

Un robot chirurgien est en cours de développement . Il peut agir sous le contrôle du chirurgien pour de la chirurgie endoscopique afin de réaliser diverses tâches complexes. Par exemple, introduire une sonde dans le crâne via un minuscule orifice.

Intérêt : ce robot tremble 10 fois moins qu'un chirurgien humain il permet donc une meilleure sécurité pour le patient. Aussi, il améliore la performance des neurochirurgiens.

c) Un robot indispensable dans le domaine de la santé :

Le robot Watson à été créé en 2006 par IBM. Ce robot stocke, analyse et met en relation les informations concernant un patient afin de produire un diagnostic le plus fiable possible. Les médecins peuvent valider ou rejeter le diagnostic. Dans le second cas, le médecin doit signaler au robot sa décision finale. Le robot ayant la capacité de comprendre et de s'initier pourra donc s'améliorer lors d'un prochain patient avec la même maladie. Il est très efficace car il peut analyser 20 millions de page de données en 3 secondes. Ce qu'un médecin ne pourrait absolument pas réaliser.

Utilité : Ce robot peut apporter son aide dans des domaines médicaux encore très sensible comme l'oncologie. Il est principalement utilisé dans des centres de santé en Amérique.

2. Les médecins du futur :

a) L’intelligence artificielle pourra-t-elle dresser un diagnostic médical ?

À partir d’informations données par le patient au robot, ce dernier va les agréger et aboutir à des hypothèses diagnostiques.Le robot aidera le médecin parce qu’il ira chercher des causes, que le médecin ne connaît pas ou qu'il n'a plus en mémoire. Également, le robot pourra rechercher LE bon médicament parmi une base de données très importante que le médecin ne peux pas connaître par cœur.

b) Qui sera le responsable s’il arrive un accident, le médecin ou la machine ?

Techniquement, le médecin sera dépossédé des outils qui faisaient son métier. En revanche, ce qui restera est la relation humaine. Le médecin sera à la disposition du malade. Il aura toujours besoin d’une personne qui le conforte. La machine a pour avantage de n’être jamais fatiguée, jamais dépressive. Elle ne tremble pas. Et elle possède une force que nous ne connaissons, et, lorsqu’elle ne comprend pas, elle s’arrête. L’homme, lui, poursuit et force. En cas d'accident, le médecin partagera la responsabilité avec le robot, chaque pièces sera analysée afin de détecter une potentielle anomalie.

c) Les robots sont-ils infaillibles ?

Les robots sont de plus en plus nombreux à pratiquer des interventions chirurgicales. Or, ils sont loin d'être infaillibles. Une étude américaine révèle qu'ils ont provoqué au moins 144 morts et près de 1400 blessures en 13 ans aux États- Unis. Patients coupés, pièces qui tombent dans le corps des malades, arcs électriques qui provoquent des brûlures, pannes qui obligent à changer de plan de traitement ou à remettre l'opération ... Mais, en général, quand des accidents surviennent, les erreurs humaines sont la cause la plus fréquente. Il y a de nombreux cas où la technologie a conduit à des améliorations.

d) Le cas de la Chine :

Des machines qui interprètent des pulsations cardiaques ou des radiographies,  en Chine, des entreprises technologiques misent sur l'intelligence artificielle et le "big data" pour aider le pays à affronter une pénurie de médecins. Les patients entrent dans l'application mobile de l'entreprise données personnelles et antécédents médicaux et décrivent leurs symptômes. Sur cette base, l'intelligence artificielle émet un diagnostic, qui est transmis à un praticien en chair et en os. Ce dernier gagne du temps: il n'a plus qu'à vérifier et valider la pré-analyse réalisée par le système et à rédiger au besoin une ordonnance numérique. Les malades n'ont plus à se déplacer jusqu'à un cabinet médical.

         
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